Identifié comme promoteur du groupe, Joseph Ngalula Mpandanjila est arrêté la veille de la saint-Sylvestre 1980. Dès le lendemain, solidarité oblige, ses autres compagnons au Parlement se constituent aussi prisonniers. Le célèbre procès « Ngalula et consorts » est ouvert. L’ émoi est général. C’est le début de la longue et glorieuse lutte des 13 Parlementaires dont l’action a marqué au plus haut point le cours de l’histoire de notre pays.
Ci-dessous la liste des 12 autres parlementaires co-signataires de La Lettre ouverte de 52 pages.
Par solidarité, d’autres comme
KIBASSA MALIBA, BIRINDWA Faustin, MBWAKIEM viendront s’ajouter aux 13 parlementaires.
Témoin oculaire LUMBU MALOBA NDIBA rapporte: "Le 30 décembre 1980 alors que j’étais au Parlement, je me vis avec le collègue Kapita qui me demandait si je connaissais la réponse que le Président-Fondateur avait réservée à notre demande d’audience. Ne connaissant pas la suite réservée, en compagnie des collègues NGOY MUKENDI, KASALA et MBOMBO LONA, je pris place dans la voiture de Kapita pour aller chez Tshisekedi à la recherche des informations. Nous y trouvâmes le collègue Lusanga mais aussi le membre du Bureau Politique et du Comité Central KIBASSA MALIBA... ".
Après avoir échangé quelques informations avec Tshisekedi, Kapita nous reprit dans sa voiture. Nous nous dirigeâmes à Matonge où après avoir déposer d’autres collègues il me pria de prendre avec lui un verre de Tembo chez une de ses connaissances. Nous restâmes là-bas jusque le soir après. Au retour, le collègue Kapita conduisait à toute allure. Lorsque nous arrivâmes au centre commercial de Ma campagne, au lieu de me conduire chez moi à l’avenue de la Colline, il m’invita de voir d’abord où Ngalula était arrivé avec sa mission de demander audience auprès du Chef de l’Etat.
Dans son bureau, Ngalula nous montra le Commissaire du Peuple KATANGA en nous disant que « voilà le collègue ici est venu pour signer mais malheureusement trente minutes avant, on est venu prendre la matrice et nous en sommes là avec les exemplaires qui manquent la dernière page. Prenez-en, parce que certainement ils ne les ont pas vus ». Il nous remit à chacun 10 exemplaires.
Nous quittâmes pour ma résidence où nous nous décidâmes de rentrer chez Ngalula pour suivre la tournure de l’événement. A peine étions-nous entrés dans son bureau, nous y vîmes pénétrer des bérets verts. L’un d’eux nous dit que personne ne pouvait y sortir.
Indigné, je me présentai en ma qualité d’avocat et lui demandai s’il avait un mandat. Une personne habillée en civil me répondit qu’ils étaient venus chercher Ngalula. Ce dernier se mit à chercher ses cigarettes pendant qu’il lui était dit que d’autres cigarettes lui seraient remises là où ils l’ameneraient. Maman Georgette, son épouse, pénétra au bureau juste quand les bérets verts sortaient avec son époux sans leur permettre de s’entretenir, ce qui me révolta aussi. Le collègue Kapita me ramena une fois de plus en trombe chez moi.
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Témoin oculaire LUMBU MALOBA NDIBA rapporte: "Le lendemain, le 31/12/1980, je ne me rendis pas au Parlement, car fleurant ce qui allait m’arriver en l’absence de mon épouse, je me décidai à mettre de l’ordre dans la maison, mais aussi de remettre dans différents milieux les exemplaires de la lettre ouverte. Enfin, je me mis à rédiger mon autobiographie pour ma progéniture.".
Aux informations de midi, la radio annonça que mes collègues TSHISEKEDI, MAKANDA, KANANA et KAPITA venaient de se constituer prisonniers à la présidence de la République.
Le soir, quelques amis ne connaissant pas encore cette affaire me rendirent visite afin que nous puissions fêter le réveillon de la nouvelle année comme nous l’avions fait à l’occasion de Noël. Un de mes voisins et frère, le Citoyen Odéric NYEMBO, très au parfum de l’affaire, parce que de temps à autre je lui en parlais envoya des émissaires pour me persuader de ne pas boire, car il fallait que j’aie tous mes sens avec moi au moment de mon arrestation, d’autant plus qu’un de ses amis bien introduit dans les milieux de la sécurité affirmait que LUMBU sera maltraité à cause de son langage excessif.
Le premier jour de l’an 1981, je me rendis chez Lusanga pour avoir de ses nouvelles et examiner ensemble notre position sur la tournure que venait de prendre ce problème. Son épouse, maman Marie Nkongolo, me dit « que son mari se trouvait déjà aux arrêts depuis la veille. S’étant rendu au Parlement, il avait pris place abord de la voiture de Citoyen Ngalula qui l’avait amené au Mont-Ngaliema ».
Je rentrais chez moi en m’abritant d’un lieu à un autre pour éviter d’être enlevé en cours de route. Ayant entendu la radio annoncer la constitution de Lusanga en qualité de 5ème prisonnier, je pris la décision ferme de participer le lendemain à la séance de clôture de la session parlementaire avant de me rendre moi-même au Mont-Ngaliema.
Le 2 janvier, je me présentais au Parlement avec ma malette contenant le nécessaire pour un détenu dont : un essui-mains et une brosse à dent. Avant la séance, j’écoutais des opinions divergentes de certains Commissaires du peuple. Mon aîné KALUME me disait qu’au Mont-Ngaliema Tshisekedi et ses amis s’entraccusaient.
A l’agence de la Banque de Kinshasa où je voulais retirer mes émoluments, rien ne me fut accordé. Je ne pouvais donc rien laisser à mon épouse se trouvant dans mon Shaba natal avec nos trois très jeunes enfants dont mon bébé d’un mois, ni aux jeunes gens, Véronique, Lucie, Médard, Edmond et Séraphin qui habitaient à ma résidence kinoise.
La séance de clôture de la session connut l’ajout d’un autre point à l’ordre du jour à savoir, la levée de l’immunité parlementaire des Commissaires du Peuple signataires de la lettre ouverte au Président MOBUTU.
Pendant la séance, je pris contact avec le Président de la commission Parlementaire du Shaba, le citoyen KABIMBI NGOY pour lui demander d’assurer ma défense. Ce dernier au contraire me condamnait d’avoir évolué en dehors des structures shabiennes.
Le vote de la levée de l’immunité se clôtura par l’acceptation par la majorité, quelques voix contre et quelques abstentions dont la mienne.
Je m’abstenais avec comme objectif d’avoir la parole pour m’expliquer devant l’assemblée. Evidemment, lorsque la parole me fut accordée, j’expliquai que contrairement à ce qui était dit, la lettre ouverte n’était pas des injures à l’égard du Président-Fondateur du MPR mais plutôt une analyse de la situation politique, économique et sociale de notre pays. J’affirmais que j’avais apposé ma signature en âme et conscience et que pour l’amour de mon pays, j’acceptais toutes les conséquences dont la mort. Il se racontait qu’à cause de ma franchise j’avais blessé beaucoup d’amour propre et qu’il était question qu’on me fasse énormément souffrir en me crevant les yeux, casser les bras ou arracher les dents ! Comme Lumumba, je me présentais pour être martyrisé. Je conclus pourtant en disant « adieux, adieux mes collègues, peut être au revoir ».
La salle était très touchée. Certains collègues surtout du sexe faible laissaient couler leurs larmes.
A la sortie de la salle, plusieurs vinrent m’encourager et pendant le cocktail le Président NZONDOMYO me dit qu’il ferait tout pour que rien de mauvais ne m’arrive et que je conserve ma qualité de Commissaire du Peuple.
Un collègue shabien, Ngoy INGO me prit pour prendre place à bord du même véhicule que le Commissaire du Peuple Freddy MULONGO. Nous nous dirigeâmes aux appartements de Freddy Mulongo afin que nous passions un en revue la situation. Je me mis de là, en contact téléphonique avec Lucie pour lui faire quelques recommandations de ce qu’elle devait faire à la maison. En effet, je venais d’apprendre que dans sa déposition Paul KAPITA avait déclaré que je détenais des exemplaires de la lettre ouverte. J’attendis dans cet appartement jusqu’au moment où un exemplaire de la lettre ouverte m’avait été apporté. Je pris alors place à bord d’une voiture taxi qui me déposa à la Cité de l’OUA où je fus reçu par l’Avocat général ANGELETE. Ce dernier m’entendit spécialement sur les exemplaires de la lettre ouverte que je devais lui remettre. Lui tendant un exemplaire, il affirmait que Kapita avec lequel j’avais bu la Tembo la veille, lui avait dit que j’avais retiré beaucoup d’exemplaires. Je lui répondis que Kapita n’était pas habitué à prendre la Tembo et qu’il était certainement sous l’effet de la boisson quand il avait confondu un exemplaire à plusieurs.
Le haut magistrat Angelete me demanda de rentrer chez moi reprendre les exemplaires qui s’y trouvaient encore et me représenter le lendemain matin.
Tard dans la nuit, les épouses de Lusanga vinrent me voir et me demandèrent avec ironie comment étais-je encore chez moi à la maison au lieu d’être avec mon ami Lusanga, à qui j’étais allé remettre le document à signer ! Je rassemblai toutes mes forces pour leur dire que je revenais de la Cité de l’OUA et que le lendemain matin j’y retournerais. Le lendemain je fus confronté à Kapita qui, heureusement, ne me contredit pas sur le nombre d’exemplaires que je déclarais avoir emporté.
Il me fut encore demandé de renter chez moi pour revenir le lendemain et cela d’une manière régulière. Je me présentai tôt le matin pour être autorisé à regagner ma résidence tard la nuit. J’étais exposé à tous les dangers dans les parages de la Cité de l’OUA.
Une nuit, un haut magistrat m’avait prit dans sa voiture sur la route pour me laisser à Kintambo à l’entrée de l’avenue de Ma Campagne.
Le 6 janvier 1981, à mon retour à la maison, je trouvai mon épouse qui venait de rejoindre Kinshasa avec dans ses bras, notre bébé Lumbu Tagamanga Pitshou qui avait à peine un mois seulement. Je m’entretins avec elle sur ce problème grave qui venait d’arriver et remis l’avenir de la famille dans les mains de DIEU.
Retourné à l’O.U.A., le 7 janvier 1981, je fus interné dans une chambre de la villa n° 29 et appris que le Président MOBUTU venait de signer le texte voté par les parlementaires au sujet de la levée de l’immunité des 13 parlementaires signataires de la lettree ouverte au Président Mobutu.
Mes autres collègues signataires qui ne s’étaient pas encore présentés à la Justice avaient été arrêtés et internés aussi à la cité de l’OUA à partir de ce jour. Je reconnaissais de loin dans une chambre en face de la mienne, le collègue KASALA et j’étais étonné de constater que le collaborateur du collègue Tshisekedi, le citoyen BELENGANAY et son fils étaient aussi en détention.
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Selon les accords de Gbadolite, le parti UDPS devenait une tendance au sein du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR).
Il fut un des pionniers de l'indépendance immédiate du Congo.
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Etienne Tshisekedi(14 décembre 1932 – 1 février 2017) a été le principal leader de l’opposition congolaise depuis 1980. Bien qu'il ait servi dans le gouvernement de Mobutu Sese Seko à divers postes entre 1965 et 1980, il a également mené la campagne contre Mobutu et a été l'un des rares hommes politiques à défier le dictateur qui a finalement été renversé en 1997 par Mzee Laurent Kabila. Le Président Mzee Laurent Kabila a été assassiné en 2001 et a été remplacé dix jours plus tard par son fils, Joseph Kabila, qui a dirigé le pays jusqu'en 2018. Etienne Tshisekedi refusa d'entrer dans le gouvernement de Joseph Kabila, ou dans le gouvernement précédent de son père, et les compara à Mobutu, voire pire.
Joseph Ngalula Mpandanjila considérait depuis le début qu'il était important d'obtenir le soutien d'Etienne Tshisekedi et il était très ravi de cet exploit. Ainsi, de la même manière qu'il avait juste avant 1960 recruté Patrice Lumumba au parti Mouvement National Congolais (MNC), de la même manière il avait recruté Etienne Tshisekedi au projet de la Lettre Ouverte et au projet du parti UDPS. Certes, la question du respect ou du non respect des accords de Gbadolite en juin 1987 dont ils étaient signataires, créa une rupture permanente entre les deux. Etienne Tshisekedi soutenait que les activités de l’UDPS se poursuivaient comme avant les accords de Gbadolite alors que Ngalula, le Premier Vice–Président de l'UDPS de départ exigeait le respect des accords de Gbadolite en ce que le parti UDPS était devenu une tendance au sein du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) en attendant que Mobutu change la Constitution (ce que Mobutu fut finalement en 1990). Etienne Tshisekedi disait aussi avoir pris sa liberté comme pendant la période de relégation où chaque fondateur s’assumait lui-même. Cette situation chaotique conduit à la dislocation et à l'éclatement du noyau qui avait en 1980 travailler dans l'unité pour produire les 52 pages. Pour Ngalula, c'était presque revivre le même sort que connu le MNC.
Etienne Tshisekedi a été emprisonné et torturé à plusieurs reprises par le gouvernement de Mobutu. En 1989, plusieurs cas de sa détention ont été qualifiés d’illégaux par le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.
Est devenu Premier ministre à trois reprises. Le premier mandat a duré moins d'un mois en octobre 1991, le second environ sept mois
(15 août 1992 – 18 mars 1993) et le troisième n'a duré qu'une semaine (2 avril 1997 – 9 avril 1997). À chaque fois, Etienne Tshisekedi a affirmé
que Mobutu l’avait empêché de fonctionner correctement.
En avant d'au moins un des ses mandats, on retrouve dans les coulisses, Joseph Ngalula Mpandanjila facilitant
les négociations pour cette nomination avec espoir que le nouveau gouvernement puisse se mettre rapidement au travail afin de sortir le peuple des conditions de plus en plus infrahumaines.
Sachant par son expérience à l'aube de l'indépendance que la démocratie est une arme délicate à manier, Joseph Ngalula Mpandanjila voulait que la lutte victorieuse pour enterrer le monopartisme et rétablir les libertés fondamentales soit épargnée des maladies infantiles des années 1960 liées à l'installation de la démocratie pluraliste. Ainsi, il souhaitait vraiment que la cohabitaion Président de la République et Premier Ministre ne soit pas aussi problématique que ce qu'il avait personellement observé 30 ans plus tôt entre le Président Kasavubu et le Premier Ministre Patrice Lumumba ou encore entre lui et Kalonji Mulopwe dans le contexte du Sud-Kasaï que lui voulait une province alors que Kalonji voulait un Etat autonome dirigé par un 'Empereur-Président'. Ngalula craignait aussi les conséquences sur le plan politique, économique et social dans tout le pays en général et au Kasa-Oriental en particulier. Malheureusement, peu de temps après, une campagne d'épuration ethnique fut déclenchée contre les populations kasaïennes vivant au Katanga causant la mort et l'exode des milliers de personnes. En guise de protestation face à la complicité du Président Mobutu et de son gouvernement, Joseph Ngalula abandonna son poste de Conseiller Personnel du Chef de l'Etat, fonction qu'il accepta en octobre 1992.
En 2011, Etienne Tshisekedi lance sa candidature à la Présidence de la République et rejeta les résultats annoncés par la CENI. Plusieurs autres candidats de l’opposition ont déclaré que Etienne Tshisekedi avait effectivement remporté l’élection et l’avaient reconnu comme vainqueur. Cependant, la Cour suprême du pays décida que le Président Kabila était le vainqueur.
En 2018 and 2023, son fils Félix Antoine Tshisekedi remporta les élections présidentielles. Certes, son père mourut en 2017 et n'eu pas la joie et la fierté de voir le fruit remarquable et la glorieuse victoire de la lutte qui avait commencé en 1980.
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Né en 1948, il est notamment connu pour avoir été l'un des 13 parlementaires qui, en novembre 1980, ont signé une lettre ouverte critique envers le régime de Mobutu, une action considérée comme la première protestation non violente contre le pouvoir depuis son accession au pouvoir en 1965. Cette lettre, de 52 pages, a été publiée dans la presse internationale, provoquant un grand tapage médiatique. En réaction, le président Mobutu a fait arrêter le meneur du groupe, Ngalula Mpandanjila, le 30 décembre 1980. Le lendemain, Kanana Tshiongo, ainsi que d'autres signataires comme Etienne Tshisekedi, se sont présentés à la Cité de l'OUA pour demander leur propre arrestation en solidarité, et ont été arrêtés.
En mai 1989, Kanana Tshiongo a été arrêté par les forces de défense zaïroises et conduit au siège de l'Agence Nationale de Documentation (A.N.D.), une branche spéciale de la police politique. Il a déclaré avoir été retenu sans motif, attaché au sol d'une cellule, torturé par des chocs électriques appliqués à ses parties génitales, battu avec des barres métalliques enroulées de fil de fer barbelé, et laissé pour mort près d'une route. Il a ensuite porté plainte auprès de la Cour suprême du Zaïre, sans suite.
En 1989, il a déposé une communication auprès du Comité des droits de l'homme des Nations Unies, en vertu du Protocole facultatif de la Convention internationale sur les droits civils et politiques. Le Comité a rendu ses avis en novembre 1993, concluant que son arrestation et sa détention étaient arbitraires, violant l'article 9(1) de la Convention. Il a également conclu qu'il avait été victime de torture et de traitements cruels et inhumains, en violation des articles 7 et 10(1), et qu'il n'avait pas été traité avec le respect de sa dignité inhérente. Le Comité a exprimé une grave préoccupation quant aux circonstances de son arrestation et au manque de responsabilité judiciaire des forces de défense zaïroises. Il a recommandé que Kanana Tshiongo obtienne un recours utile et une réparation appropriée.
Source: https://www.globalhealthrights.org/kanana-tshiongo-a-minanga-v-zaire/
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Anaclet Makanda Shambuyi Mpinga est un personnage historique majeur dans le mouvement politique congolais, notamment en tant que fondateur de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Il a été l'un des treize parlementaires qui, en décembre 1980, ont rédigé une lettre adressée au président Mobutu Sese Seko pour demander des réformes démocratiques. Cette action a conduit à leur arrestation et à leur relégation dans leurs villages nataux.
Face aux massacres commis par le régime mobutiste contre la population dans la Province du Kasaï Oriental (Katekelayi) le 20 juillet 1979, les Parlementaires de cette région diamantifère (Anaclet Makanda Shambuyi Mpinga, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, Milambwe, Tshibuyi, Joseph Ngalula Mpandanjila) saisissent, à travers une lettre du 23 juillet 1979, le président de l’Assemblée nationale Joseph Iléo Songo Amba. Cette action est menée dans l’optique de trouver le plus rapidement possible une solution permettant de protéger la population.
Totalement piqué au vif et déstabilisé par cette procédure, le régime dictatorial de Mobutu les accuse de conspiration et de manque de gratitude pour les efforts de paix de Mobutu dans leur province. Il faut noter que ces massacres odieux ont poussé les Parlementaires de cette région à la limite de l'acceptable surtout parce que le pouvoir reportait un seul mort pendant que leurs recherches indiquaient au moins 200 morts. Il n'est pas étonant que quelques mois plus tard, on retrouve ce groupe de parlementaires au centre de la lettre ouverte de 52 pages au Président Mobutu demandant des réformes démocratiques.
Anaclet Makanda Shambuyi Mpinga a été interné à la Clinique de Ngaliema à Kinshasa sous haute surveillance policière après avoir été atteint d'une maladie mystérieuse lors de sa relégation. Il a été évacué en Belgique grâce à l'intervention d'Amnesty International et est décédé à la Clinique St-Pierre à Bruxelles. L'UDPS a rendu hommage à son fondateur lors d'une messe de grâce à Bruxelles avant de faire rapatrier sa dépouille à Kinshasa.
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Né le 22 avril 1948 à Kalwamba. Protais LUMBU MALOBA NDIBA a écrit « Mes premiers pas », une autobiographie de six titres dans laquelle il décrit sa vie, de l’enfance jusqu’à la fin de ses études universitaires.
Finit en 1977 ses études en droit par l’obtention du diplôme de licencié en droit quelques jours après sa deuxième réussite aux élections législatives juste avant qu'il ait 30 ans.
« Ma lutte pour la démocratie institutionnelle » est un ouvrage autobiographique, dans lequel il retrace sa lutte aux cotés de ses collègues parlementaires de la 3ème législature, 2ème République pour l’instauration des pratiques démocratiques au Zaïre monopartiste, dont le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) constitutionnellement l’unique institution s’était vu élevé en Parti-Etat-Nation.
Il rapporte: "Dans son bureau, Ngalula nous montra le Commissaire du Peuple KATANGA en nous disant que « voilà le collègue ici est venu pour signer mais malheureusement trente minutes avant, on est venu prendre la matrice et nous en sommes là avec les exemplaires qui manquent la dernière page. Prenez-en, parce que certainement ils ne les ont pas vus ». Il nous remit à chacun 10 exemplaires".
Le jour de l'arrestation du doyen, il rapporte: "Nous quittâmes pour ma résidence où nous nous décidâmes de rentrer chez Ngalula pour suivre la tournure de l’événement. A peine étions-nous entrés dans son bureau, nous y vîmes pénétrer des bérets verts. L’un d’eux nous dit que personne ne pouvait y sortir".
"Indigné, je me présentai en ma qualité d’avocat et lui demandai s’il avait un mandat. Une personne habillée en civil me répondit qu’ils étaient venus chercher Ngalula. Ce dernier se mit à chercher ses cigarettes pendant qu’il lui était dit que d’autres cigarettes lui seraient remises là où ils l’ameneraient. Maman Georgette, son épouse, pénétra au bureau juste quand les bérets verts sortaient avec son époux sans leur permettre de s’entretenir, ce qui me révolta aussi. Le collègue Kapita me ramena une fois de plus en trombe chez moi".
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Au 30 juin 1960, il était le premier administrateur du territoire de Diofa dans la province de Kwilu.
Il fut un des pionniers de l'indépendance immédiate du Congo. Il lança des propagandes contre les arrestations et les abus physiques arbitraires perpétrés par les Belges vis-à-vis des travailleurs Congolais. |
Source: Top Congo FM - Face à Face
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Nous voulons faire un effort sincère pour reconnaître et honorer les alliés et nous avons consacré une page à cet effet.
Le doyen, dont le profil séparé est accessible dans le menu, s'était organisé pour avoir des alliés dans l'ombre afin de prendre soin des familles et de diffuser la nouvelle de leur arrestation dans le pays et à l'étranger. Ces alliés n'ont pas déçu et les pionniers leur en seront éternellement reconnaissants.